Actualité (Mars 96)




Ce mois-ci :



La liberté d'expression

Des pouvoirs menacés

Depuis l'ouverture de Partenia, je peux dialoguer avec des milliers d'entre vous, éparpillés dans le monde, et je découvre une véritable communauté qui tisse ses liens par dessus les barrières des cultures et des langages.

Aujourd'hui cette communauté semble troublée par les décisions visant à brider la liberté d'expression. Je remarque que ces tentatives sont le fait de gouvernements aussi différents que celui des Etats Unis et de la Chine.

On frémit à l'idée qu'Internet pourrait un jour devenir le plus petit commun dénominateur ; où ce qui est "décent" serait défini par les américains et ce qui est politiquement correct par les chinois.

On s'interroge d'ailleurs sur l'ironie qu'il y a à proposer au monde la constitution des "Information Super Highways" et à prétendre décider tout seul , souverainement de ce qu'on peut y faire.

Imaginons qu'un serveur "indécent" apparaisse à Amsterdam, enverra-t-on les "boys" ?

Mais tout ce ceci n'a rien de très de surprenant, et personne ne croit qu'on pourra véritablement briser cette vague déferlante de liberté que symbolise Internet.

Je suis cependant surpris que cette communauté authentique qui s'est créée en si peu de temps sur le réseau laisse constamment l'initiative à un monde extérieur qui ne la comprend pas et souvent ne la connaît pas.

Finalement, s'il doit y avoir des règles formelles, pourquoi ne viendraient-elle pas de l'intérieur : de la communauté du réseau elle même.

Qu'est-ce qui nous empêche d'élaborer nous même les règles du jeu que nous souhaitons nous appliquer à nous même ?

Si Partenia pouvait contribuer, par le dialogue, à faire naître une telle démarche, à doter la communauté d'une conscience agissante, ce serait une étape importante.

Jacques Gaillot

Communiqué de presse AFP - 14 février 96

J'ai rencontré le Président de la Conférence Episcopale à Paris pendant trois quart d'heure.

En présentant un bilan de mes activités, je lui ai fait part des questions que d'autres portent avec moi.

Pourquoi ce que j'ai engagé auprès des exclus ne serait-il pas pris en compte par l'Eglise ?

Cette lutte contre les exclusions n'est-elle pas un vrai combat d'Eglise qui devrait être reconnu ?

Pourquoi chercher ailleurs une autre mission ?

Je n'ai pas le sentiment d'avoir été entendu.

Quant aux trois propositions faites par l'Episcopat (aumônier d'hôpital psychiatrique, d'hôpital général ou de prison), elles sont actuellement l'objet de réflexion dans des groupes.

Je ferai connaître ultérieurement ma décision.

Jacques Gaillot

Merci à nos amis australiens !

Suite à la parution d'articles dans la presse australienne au sujet de la naissance de Partenia (The Australian et The Sidney Morning Herald, notamment), nous avons reçu beaucoup de messages d'encouragements en provenance d'Australie :

"Le site Partenia est magnifique. Félicitations. Meilleurs souhaits pour la continuation et le succès de votre oeuvre."

"C'est génial de lire des choses au sujet de Chrétiens dont les actions sont peu communes et radicales, et dont le but est de répondre à d'autres besoins. Après tout, le Christ était plus qu'un peu radical - et avait ses détracteurs."

"Que l'Esprit soit avec vous : il y a beaucoup de gens à aider dans notre monde, et si l'Esprit accompagne votre travail, cela marchera et votre site croîtra. Nous avons nos propres problèmes en Australie, mais nous sentons que l'Esprit sain est parmi nous, et nous avons grand espoir dans le futur."

Merci à tous et à toutes !





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